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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 17:45

 

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Pardonner, c'est accepter de laisser l'autre grandir Ă  son rythme et comprendre sa responsabilitĂ© d'ĂȘtre humain, son droit au bonheur, son droit Ă  vouloir protĂ©ger le bonheur de ceux qui l'entourent selon sa comprĂ©hension et sa connaissance du monde.


Pardonner, c'est accĂ©der Ă  la comprĂ©hension que l'autre vit dans un Ă©tat qui l'empĂȘche de se rendre compte de la souffrance qu'il inflige aux autres.


Pardonner, c'est avoir un cƓur tellement grand, qu'Ă  la place de ruminer notre peine et notre souffrance, on devient capable de comprendre l'enferment, la bĂȘtise et le mal ĂȘtre de l'autre.



Pardonner est le plus grand acte d’amour qu’un ĂȘtre humain puisse faire Ă  un autre ou Ă  lui-mĂȘme. Accepter de continuer Ă  aimer l’autre mĂȘme si celui-ci n’a pas ou peu d’Amour en lui. Cela n’exige pas pour autant de maintenir une situation qui nous fait du mal.



Pardonner, c'est reconnaßtre que l'autre nous a blessé dans un total manque de conscience et que s'il avait eu les yeux grands ouverts sur la beauté de la vie, il n'aurait jamais pu faire un tel geste.










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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 17:23

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ConsidĂ©rez vos rĂȘves

 

 

comme les enfants de votre Âme

 

 

Et accordez-leur toute votre attention,

 

 

car ils sont Ă  l'origine de vos accomplissements...




















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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 18:10
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Voici une lettre d'amour et d'adieu Ă©crite  par quelqu'un dont je garderais l'anonymat ; Elle est adressĂ©e Ă  sa bien aimĂ©e partie il y a quelques jours ...
Ces mots m'ont énormément touchés , je tenais à vous les faire partager ;
Merci Mimi ...


"Je t'aime 
 
Quand le coma te gagnait, le médecin pensait que tu ne percevais plus
rien. MalgrĂ© cela, je t'ai dit "je t'aime" et l'Ă©motion m'a empĂȘchĂ© de
continuer; mais tu as ouvert les yeux et les as tournés vers moi,
vitreux. Comme pour me faire comprendre que tu entendais, que tu
comprenais. Je t'ai alors donné toutes les caresses et pendant
plusieurs heures j'ai guetté à travers ta respiration et les rùles le
moindre signe de ton amour.
 
La veille, mardi soir, tu voulais encore prendre ta part de la vie
commune et tu as désiré faire la soupe à l'oignon. Je l'ai pelé, le
gros oignon, et haché menu ; mais tu avais rempli la casserole d'eau
et tu n'arrivais pas à enflammer le gaz. Alors tu as baissé les bras
et tu as fondu en larmes : "je ne peux plus !" Je t'ai enlacée avec
précaution, longuement, avec une grande émotion
 Comme la premiÚre
fois ! Et tu as reposĂ© ta tĂȘte sur mon Ă©paule. Sanglots et larmes ont
cessé. Et tu pouvais à nouveau réagir avec humour et détachement,
quand un verre ou une assiette se fracassait sur le carrelage..
"Encore une de morte !"  Comme aurait dit un homme ivre.
 
Mercredi matin, le café préparé, je suis allé te réveiller doucement.
"il est quelle heure ?" – "presque 8 heures"   Je t'ai aidĂ©e Ă  sortir
des draps
 mais j'ai eu du mal à te soutenir jusqu'à la table du petit
déjeuner.
Tu pensais que je me trompais en te faisant avaler les médicaments du
matin; il a fallu que tu constates l'heure matinale
 Quelques gorgées
de café au lait t'ont suffi. "C'est assez pour le moment"
J'ai pris deux ou trois minutes pour redresser ton lit et je t'ai
retrouvée, pliée en deux sur le cÎté. Une amie entrait; elle m'a aidé
Ă  te transporter assise sur ton siĂšge, jusqu'au lit. Tu dormais. Il
était fréquent que tu t'endormes à table, parfois une tasse à la main.
Et tant pis pour la tasse. Mais, cette fois, le transport ne t'a pas
réveillée. La venue d'autres personnes non plus. On a tenté plusieurs
fois de te ranimer
. Et le mĂ©decin  appelĂ© a constatĂ© le coma.
 
J'en avais pourtant des choses Ă  te dire avant que tu partes.
Mais je suis persuadĂ© que tu perçois tout de lĂ  oĂč tu es. C'est
pourquoi j'Ă©cris.
 
Jamais je n'avais imaginé qu'une femme puisse s'intéresser à moi.
D'ailleurs je trouvais en moi-mĂȘme, dans le silence et la solitude,
une source de joie qui me comblait. TrĂšs tĂŽt, j'ai appris que Dieu
Ă©tait partout, qu'il Ă©tait le tout. C'est-Ă -dire que j'ai pu mettre un
mot sur ce que je percevais depuis l'Ă©veil.
Par la suite, j'ai accueilli sans problĂšme les formules et les rites.
Sans distinguer entre Joseph, la Vierge Marie ou le SacrĂ©-CƓur. Maman,
elle, aimait follement "le petit JĂ©sus de Prague"

 
A l'Ă©cole des frĂšres, puis des prĂȘtres, j'ai Ă©tĂ© repĂ©rĂ© comme candidat
possible au sacerdoce : ça ne me déplaisait pas; c'était une voie
naturelle pour un garçon comme moi. Maman a pleuré : on croyait
pouvoir compter sur lui et voilà qu'il va vers dix années d'études.
Papa Ă©tait fier, mais il n'a pu s'empĂȘcher de brandir des menaces : si
jamais tu faisais demi-tour, je ne veux plus te voir

 
Cependant il est apparu que je n'avais pas les qualités requises pour
ĂȘtre un prĂȘtre de paroisse. Qui joue de l'orgue, organise les
activités les plus diverses
Et chante juste ! Moi, des vieux missels,
je tirais des airs toujours nouveaux. Et j'ai eu beau faire. Pendant
une dizaine d'années.
Qu'à cela ne tienne, on m'oriente vers les mathématiques et les
sciences pour ĂȘtre enseignant.
AprĂšs 21 ans d'enseignement, je commence Ă  trouver que je vais
m'encroĂ»ter  si je reste lĂ .
On m'Ă©coute Ă  moitié et je suis envoyĂ© prĂšs des gitans.
 
C'est un tournant décisif : j'avais été jusqu'alors sérieusement
encadré et me voici lancé sur les routes. Je découvre toutes sortes de
gens, trÚs différents du monde ecclésiastique qui bornait mon horizon.
Des hommes, des femmes aussi. Et vivants, en vérité. Non seulement
parmi les "Gens du Voyage", mais aussi parmi les jeunes qui se
dévouent prÚs d'eux.
C'est alors que certains besoins de ma nature, jusque lĂ  contenus, se
manifestent et troublent la tranquillitĂ© oĂč je me croyais installĂ©. Je
n'avais jamais imaginé que la tendresse me manquerait à ce point.
Et aussi, la multiplicité des activités m'éloigne peu à peu de la
priĂšre assidue et de la contemplation. Qui peut-ĂȘtre m'auraient retenu
dans le chemin initial.
Bref, je suis bon pour reprendre tout à zéro. Comme un adolescent mal
assuré.
 
C'est alors que je t'ai rencontrĂ©e  sur le terrain des
Gitans . Il faut reconnaĂźtre que les circonstances nous ont bien
aidés : pluie diluvienne, autocar déjà parti, voiture qui refuse de
démarrer
 tout s'est ligué pour que nous fassions plus amplement
connaissance

 
Il devint Ă©vident que je ne pourrais pas poursuivre seul mon chemin.
Je suis allĂ© le dire Ă  l'archevĂȘque. Il m'a fait les gros yeux et
laissé entendre qu'il ne me faciliterait pas une "libération"
 
C'est ainsi que nous avons dĂ» construire, difficilement, notre foyer.
Tu as vaillamment tenu bon pour surmonter les obstacles, enterrer
notre premiÚre enfant, élever les deux garçons suivants, avec
tendresse et fermeté, me soutenir dans mes épreuves et plus tard dans
la maladie.
 
Tous deux munis de retraites, certes modestes, nous pouvions espérer
vivre la tendresse et partager. Depuis l'Ă©cole primaire tu manifestais
un don pour l'écriture, tu l'as cultivé et les poÚmes coulaient sous
ta main sans difficulté, apparemment. Avec raison, tu savais que je ne
pouvais pas comprendre. D'ailleurs, disais-tu, il n'y a rien Ă 
comprendre. Et quand, au début, tu me demandais d'en taper un, j'étais
prié de ne pas le lire.
  En plus tu as misĂ© sur la sophrologie que nous avions connue
ensemble 30 ou 40 ans plus tÎt. C'était une façon moderne d'aider à
mieux vivre ceux qui peinaient. Le diplÎme obtenu, tu as exercé une
seule année.
 
Et te voici terrassée par un mal qui trÚs tÎt se révÚle incurable.
Toutes les informations sur ce cancer de l'amiante ne laissent espérer
que 12 mois de survie. Avec courage, tu affrontes néanmoins les
chimiothérapies. Catastrophiques : thromboses, embolies

Désormais les médecins ne s'occupent plus que de pallier. Les
souffrances requiĂšrent de plus en plus. Tu continues cependant Ă 
espĂ©rer une thĂ©rapie nouvelle. MĂȘme expĂ©rimentale
 
DÚs le début de cette maladie, nous avons convenu de vivre au mieux,
sans rien perdre de ce qui nous serait donné : bien respirer en
remerciant pour cette Ă©nergie encore disponible; marcher quelques pas
sur notre vieux chemin, heureux de le pouvoir encore; savourer une
demi-tasse de café; nous serrer avec délicatesse l'un contre l'autre,
témoignage d'un amour de tendresse et d'attention joyeuse.
 
Durant ces mois de souffrances et d'incertitudes, jamais de parole
mauvaise, pas de gémissement, pas un regret.
Pourtant, j'ai parfois le sentiment d'avoir volé ta jeunesse : Je ne
t'ai jamais proposé d'aller au cinéma ni au restaurant, d'organiser
fĂȘtes ou distractions, d'entreprendre un voyage
Tu as vĂ©cu prĂšs de moi
une existence de quasi-recluse. Mais tu ne m'as jamais fait de reproche.
 
Par contre, ta lucidité, ton sens inné du beau, du vrai, m'a épargné
de replonger dans des spiritualités de pacotille. Progressivement nous
allions nous rejoindre pour cultiver la joie qui se rit des accrocs de
l'existence. La joie essentielle, qui n'a guĂšre besoin de nourritures
artificielles.
 
A présent, tu n'en as pas fini avec moi : je demeure à ton écoute, tu
me guideras quand le brouillard risquera de m'Ă©garer. Je m'attends
mĂȘme Ă  des signes, comme toi-mĂȘme en reçus, en de cruciales
circonstances.
 
Tu le sais bien, mais il faut que je te le dise, encore et encore, Je
t'aime..."
 







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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 21:07
galette des rois et neige du 13 janvier 063



Petite Marie, je parle de toi
Parce qu'avec ta petite voix
Tes petites manies, tu as versé sur ma vie
Des milliers de roses
Petite furie, je me bats pour toi
Pour que dans dix mille ans de ça
On se retrouve Ă  l'abri, sous un ciel aussi joli
Que des milliers de roses
Je viens du ciel et les Ă©toiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Petite Marie, je t'attends, transi
Sous une tuile de ton toit
Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade
Que j'avais Ă©crite pour toi
Petite furie, tu dis que la vie
C'est une bague Ă  chaque doigt
Au soleil de Floride, moi, mes poches sont vides
Et mes yeux pleurent de froid
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m'entends-tu ?
Je n'attends plus que toi pour partir...


Une pensĂ©e pour MARIE emportĂ©e elle  aussi  trop tot par cette s.......... de maladie 
                                                 



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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 18:55
crabe.jpg





Ce n'est pas le crabe aux pinces d'or
Mais c'est un crabe qui pince fort
Forçant le passage
Il ne veut pas rester sage
Il s'installe dans son nid
Et tout seul fait ses p'tits

Il est crack le crabe
Qui traque et détraque
De phases en phases successives
En métastases incisives
Assiégeant le bastion de la vie

Pour coincer, le pince sans rire
Au détour d'une diagonale
Et négocier, à défaut de reddition
Exiger une
rémission
La faire durer, la faire durer,
Gagner du temps et respirer,

Pour qu'un jour, j'espĂšre trĂšs vite,
Crabe tu finiras vivant dans la marmite
Des chercheurs en Ă©bullition,
Ca s'appellera guérison !





Texte offert le 18 juin 2009 Ă  la Ligue Contre le Cancer

ASTRALOPITEK







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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 18:34




photo 49209072 6





Avant que la vie ne passe,
Je veux garder l'envie...

Avant d'ĂȘtre dans le noir,
Je veux garder l'espoir...

Avancer toute voile dehors.

Envoyer valser la mort,
Dans le décor...

Dernier avis de tempĂȘte,
Vivre sans penser au lendemain.

Faire avant que tout s'arrĂȘte,
La fĂȘte jusqu'Ă  la fin...


Envoyer valser la mort,
Dans le décor...







galette des rois et neige du 13 janvier 069





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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 17:37
stan.jpg




Savais-tu qu'il y a un paradis pour les chiens ?
Oui, dans une autre dimension, dans le monde astral,
Il y a un nid rempli d'amour et douillet pour nous...

Il y a des balles Ă  profusion, des os Ă  enterrer,
Des montagnes de boulettes de viande,
Il n'y a pas de laisse...


Je suis bien oĂč je suis.
Je suis bien entouré(e).

Toutes les caresses, toutes les tendres attentions
Que tu m'as offert, je les ai apportées avec moi.

La plus importante des choses que tu dois savoir,
C'est qu'il y a une ouverture dans les nuages
D'oĂč je peux te voir. C'est comme si tu Ă©tais avec moi...

D'ici, je peux prendre soin de toi en pensée.
Il m'est impossible de t'oublier,
Ton image et ta gentillesse
Sont gravées dans mon coeur ...

Si un matin, tu te réveilles
Avec un sourire au lĂšvres et un jappement dans les oreilles,
C'est que je t'aurai rendu une petite visite
Dans tes songes...

Merci pour ton amour
Je t'aimerai Ă©ternellement...


STANLEY


Pour Bruno... 













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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 20:04









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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 17:59
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Nous sommes des femmes (ou des hommes), atteints plus ou moins gravement d'un cancer..




Nous n'avons pas les mĂȘmes formes de cancer, nous n'avons pas eu les mĂȘmes traitements, ni connu les mĂȘmes forces, le mĂȘme courage, les mĂȘmes dĂ©sespoirs. Nous ne sommes pas les mĂȘmes femmes, chacune a son histoire, mais nous avons quelque chose en commun Ă  vous dire...


Peut ĂȘtre qu'au lieu d'un " ça va ? " qui semble ne pas supporter autre chose qu'une rĂ©ponse positive, aurions-nous besoin d'un " raconte-moi "...


"De nos jours, "ça" se soigne !" On le sait, vous nous le dßtes... tellement souvent qu'on se demande qui vous voulez rassurer ! Vous connaissez tous quelqu'un qui s'en est sorti... Il y a eu de gros progrÚs...... Notre peur de la récidive, d'avoir à se battre à nouveau est permanente et incontrÎlable...
Chaque contrÎle est un supplice, chaque attente de résultats est insupportable, chaque kyste, chaque bouton nous deviennent suspects...


Mais nous, nous savons que nous ne sommes plus comme avant...

"La chimio, ils ont fait des progrÚs !" Et heureusement ! Elle nous laisse à terre, sans cheveux, vomissant, elle nous affaiblit et chaque séance, chaque cure est une torture... Prenez le temps de nous accompagner pour nous distraire et nous tenir la main lors des injections... Les brûlures, les douleurs, l'insensibilité, tout cela est invisible (nous dépensons une énergie folle à les cacher) mais permanent...
Les sautes d'humeur, nos appels au secours, nos colÚres, nos révoltes ne sont pas contre vous, ils sont l'expression de notre détresse, de notre douleur...


"C'est fini, maintenant, tu es guérie !" Les traitements sont finis, la vie reprend son cours ... Vous voilà rassurés... et tout est comme avant... Tout sauf nous !

Vous retournez Ă  votre vie aprĂšs nous avoir tant entourĂ©es et vous nous laissez Ă  la nĂŽtre qui ne sera plus jamais comme avant... Nous restons lĂ  avec le corps meurtri, la peur, le calme aprĂšs la tempĂȘte, sans force... Et lĂ , le sujet devient tabou... Nous nous sentons abandonnĂ©es... Nous n'osons plus vous en parler de peur de vous choquer, vous n'osez plus nous en parler de peur de nous dĂ©ranger, d'Ă©veiller de mauvais souvenirs... Pourtant, osez nous poser la question : " Et toi, comment ça va dans ta tĂȘte ? "
Nous en avons encore besoin, acceptez que l'on vous parle encore et que l'on pleure encore...

Osez dire : " ton cancer " et non " tes ennuis, tes soucis, tes problĂšmes " Le mot n'est ni tabou ni contagieux...
Oui, nous avons eu ou nous avons un cancer et nous voulions vous le dire .

anniversaire-meme-035.JPG
Nous voulions aussi vous dire...
Merci

A vous nos maris, nos enfants ,
A vous tous, famille, amis, collĂšgues, relations proches ou lointaines qui nous avez entourĂ©es, qui avez voulu et su ĂȘtre prĂ©sents ;

Merci Ă  vous qui gardez au plus profond de votre peau, de votre cƓur, les marques de nos griffes, celles de notre souffrance physique et morale, de notre rejet, de notre dĂ©sespoir, de nos angoisses, de nos peurs et de nos appels au secours, c'est Ă  vous que nous avons hurlĂ©, parfois en silence, ce ras-le-bol des traitements, des examens...

Merci d'avoir compris qu'il s'agissait de NOTRE cancer, de l'avoir reconnu et pris en compte dans votre attitude, d'avoir acceptĂ© notre agressivitĂ© (non dĂ©sirĂ©e par nous mais prĂ©sente tout de mĂȘme) en la dissociant de nous : c'est le cancer qui parlait...

Merci de n'avoir jamais oublié malgré notre physique, notre image dégradée, que nous étions toujours des femmes.

Merci d'avoir compris que, malgré toute votre affection, vous ne pourriez pas ETRE A NOTRE PLACE et au lieu de dire " je suis là " d'avoir agi en ce sens sans prononcer ces mots.

Merci d'avoir senti que nous Ă©tions " entre parenthĂšses " et
d'y ĂȘtre entrĂ© avec nous sans rien demander en retour.

Nous vivons ensemble ou cĂŽte Ă  cĂŽte \"pour le meilleur et pour le pire\" et depuis quelques mois ou quelques annĂ©es, nous vous offrons le pire et vous le meilleur. Mais vous savez trĂšs bien que si les rĂŽles s'inversaient, il en serait de mĂȘme...

Merci d'avoir lutté et de combattre toujours avec nous, à nous aider à redessiner et à recolorer nos lÚvres d'un sourire,
de nous avoir permis de ne jamais quitter des yeux la lumiÚre de l'espérance.

Merci d'avoir Ă©tĂ© et d'ĂȘtre vous pour nous. Merci de nous avoir laissĂ©e ĂȘtre nous pour vous.

Merci enfin de nous avoir permis d'ĂȘtre nous pour nous.

Notre reconnaissance est Ă  la mesure de notre amour : immense!




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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 22:08
4-Juillet-2009-008.JPG




"Si vous n'aimez pas les chiens , vous n'aimez pas la fidélité ;
Vous n'aimez pas qu'on vous soit fidĂšle , donc vous n'etes pas fidĂšle..."


Napoléon BONAPARTE


"Plus on apprend Ă  connaitre l'homme ,plus on apprend Ă  estimer le chien ... "

Alphonse THOUSSENEL


"Il possÚde la beauté sans la vanité , la force sans l'insolence ,
le courage sans la férocité et toutes les vertus de l'homme sans ses vices ..."

"Dans la vie ,le plus sur des amis .
 Le premier Ă  vous accueillir , le premier Ă  vous dĂ©fendre
Celui dont le coeur honnete appartient pour toujours Ă  son maitre
Qui travaille , se bat , vit et respire pour lui seul .."

George GORDON


"Les chiens n'ont qu'un défaut :
Ils croient aux hommes .."

Elian J. FINBERT


"Tout est chien dans son regard ..."

Paul VALERY


"Les chiens ont le sourire dans la queue ..."

Victor HUGO


1er-juillet-012.JPG




"Les chiens ne mentent jamais
Quand ils parlent d'amour ..."

Jeffrey MOUSSAIEF MASSON


"Partout oĂč il y a un malheureux ,
DIEU envoie un chien ..."

Alphonse DE LAMARTINE


"Au commencement , DIEU créa l' HOMME ,
et le voyant si faible , il lui donna le CHIEN ..."

Alphonse THOUSSENEL



1er juillet 017





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